Lesparloirs de la maison d’arrĂȘt de Grasse ont repris le mercredi 13 mai 2020 avec des mesures particuliĂšres. Nos agents restent Ă  votre disposition pour tout renseignement complĂ©mentaire au 0 805 121 122 (service et appel gratuits) . Nous vous remercions par avance pour votre comprĂ©hension. Permis de visite Pour rendre visite Ă  une personne dĂ©tenue vous Lamaison darrĂȘt de Nanterre est lune des maisons darrĂȘt les plus importantes de France en termes de capacitĂ© – 592 places thĂ©oriques – et doccupation – 1 035 personnes hĂ©bergĂ©es lors de la visite – avec un taux doccupation de 175 %, en nette hausse par rapport au prĂ©cĂ©dent Le26 juin, MichĂšle Alliot-Marie, ministre d'État, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des LibertĂ©s et Jean-Marie Bockel, secrĂ©taire d'État Ă  la Just Chasse: la Diane chaurienne en assemblĂ©e. L’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de la Diane Chaurienne a eu lieu le 17 aoĂ»t Ă  la Maison des associations. Christian Bencimon a MaisonĂ  vendre 65mÂČ 5 piĂšces. SAINT MAUR DES FOSSES (94210) Voir l'annonce. Site web. EXCLUSIVITE ORPI - SAINT MAUR DES FOSSES - Quartier LA VARENNE ST HILAIRE, Ă  15 min Ă  pieds du RER A La Varenne ChenneviĂšres. ProximitĂ© immĂ©diate des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires, Bords de Marne, commerces de proximitĂ©. CesĂ©tudiants qui travaillent. À la caisse il faut garder le sourire, quoiqu’il arrive. Photo DR. l'essentiel Alors que les vacances touchent Ă  leur VOzg. Surpopulation "inacceptable", invasion de rats, "usage banalisĂ© de la violence" par les surveillants la contrĂŽleure des prisons, Adeline Hazan, a dĂ©noncĂ© mercredi 14 dĂ©cembre, dans une sĂ©rie de recommandations, les conditions de vie "indignes" de la prison de Fresnes, dans le Val-de-Marne. Ces recommandations se basent sur une visite de deux semaines, effectuĂ©e dĂ©but octobre par des agents du contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des lieux de privation de libertĂ© CGLPL.La suite aprĂšs la publicitĂ© Ils ont relevĂ©, dans la maison d'arrĂȘt pour hommes, des "dysfonctionnements graves qui permettent de considĂ©rer que les conditions de vie des personnes dĂ©tenues constituent un traitement inhumain ou dĂ©gradant", contraire Ă  la Convention europĂ©enne des droits de l'homme. "Rats, cafards, punaises... Surveillant de prison Ă  Fresnes, je travaille dans un taudis" Un taux d'occupation de 188% La "rĂ©novation" de l'Ă©tablissement, construit Ă  la fin du XIXe siĂšcle, est considĂ©rĂ©e comme une "urgence". Selon le rapport, le taux d'occupation moyen atteint 188%, le nombre de dĂ©tenus - prĂšs de - a augmentĂ© de plus de 52% en dix ans. Plus de la moitiĂ© vivent "Ă  trois dans une cellule" standard d'environ 10m2, un tiers Ă  deux, et seulement 13% sont suite aprĂšs la publicitĂ© Photo prise pendant la visite des agents du CGLPL Une situation "trĂšs en-deçà des normes fixĂ©es par le ComitĂ© europĂ©en pour la prĂ©vention de la torture", relĂšve la contrĂŽleure. Rats et maladie L'hygiĂšne de l'Ă©tablissement est "dĂ©sastreuse", selon ses services, avec des rats qui "Ă©voluent en masse au pied des bĂątiments". Le tribunal administratif de Melun avait dĂ©jĂ  ordonnĂ© dĂ©but octobre Ă  l'Etat d'"intensifier" les actions de dĂ©ratisation Ă  Fresnes. En 2016, deux dĂ©tenus y ont contractĂ© la leptospirose, maladie potentiellement mortelle transmise par les suite aprĂšs la publicitĂ© Les espaces extĂ©rieurs infestĂ©s de rats Fresnes souffre par ailleurs d'un personnel en sous-effectif, composĂ© d'environ "70% de stagiaires". Dans une prison oĂč un seul surveillant a environ 120 dĂ©tenus sous sa responsabilitĂ©, le respect de leurs droits fondamentaux est "structurellement impossible", argue la contrĂŽleure. La violence banalisĂ©e des surveillants Soumis Ă  un "climat de tension permanente", les surveillants ont dĂ©veloppĂ© "un usage banalisĂ© de la force et des violences". A Fresnes, "la fouille Ă  corps devient la rĂšgle et non l'exception" et le personnel peut placer "pendant de longues heures" les dĂ©tenus dans des "salles d'attente" surnommĂ©es "placards", sans sanitaire ni point d'eau. Trois surveillants ont rĂ©cemment fait l'objet de mesures disciplinaires, relĂšvent les contrĂŽleurs. L'accĂšs au parloir dans un Ă©tat de dĂ©labrement En rĂ©ponse Ă  ces observations, le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas a rappelĂ© dans une lettre que le budget 2017 prĂ©voit de lancer la construction de trois maisons d'arrĂȘt en Ile-de-France pour dĂ©sengorger les prisons. Il a aussi dĂ©taillĂ© des travaux Ă  venir l'an prochain, pour plus de euros, pour lutter contre les suite aprĂšs la publicitĂ© Prison de Fresnes le rapport complet du contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des lieux de privation de libertĂ© Avec AFP Boxes de 2 mÂČ avec muret de sĂ©paration entre dĂ©tenus et visiteurs, manque d’hygiĂšne, attente interminable, mesures de sĂ©curitĂ© parfois absurdes
 Alors que la loi prĂ©voit depuis 2009 la gĂ©nĂ©ralisation des parloirs familiaux prĂ©servant l’intimitĂ©, ceux de la maison d’arrĂȘt des hommes de Fresnes demeurent d’un autre Ăąge. “Bienvenue au centre pĂ©nitentiaire de Fresnes. Vous souhaitez joindre le parloir ou les permis de visite, tapez 1”. Je tape 1. “Vous souhaitez avoir des renseignements sur les permis de visite, tapez 1. Vous souhaitez joindre le parloir, tapez 2”. Je retape 1. “Bonjour, vous ĂȘtes en communication avec le centre pĂ©nitentiaire de Fresnes. Votre appel est en attente, veuillez ne pas quitter” », rĂ©cite la mĂšre d’un dĂ©tenu. Attente. Le poste demandĂ© ne rĂ©pond pas. Retour au standard. Composez le 1 pour un autre poste, le 9 pour la boite vocale ou le 0 pour le standard. Au 9, impossible de laisser un message. Bienvenue au centre pĂ©nitentiaire de Fresnes
 Et c’est reparti ! Je raccroche. » Comme dans la plupart des prisons, le rendez-vous pour le premier parloir doit impĂ©rativement ĂȘtre pris par tĂ©lĂ©phone. Et la ligne de rĂ©servation n’est ouverte que pendant deux heures, trois jours par semaine. J’ai appelĂ© pendant deux jours, sans arrĂȘt. Personne au bout du fil. Le troisiĂšme jour, j’ai eu quelqu’un qui m’a dit que les permis n’étaient pas arrivĂ©s », tĂ©moigne la mĂšre d’un dĂ©tenu rĂ©cemment transfĂ©rĂ© Ă  Fresnes. On m’a dit de tĂ©lĂ©phoner Ă  la prison d’oĂč il venait pour demander le transfert des permis. Au final, ça a pris une dizaine de jours pour que j’aie un parloir. » La compagne d’un autre raconte Un matin, j’ai pris mon fixe, mon tĂ©lĂ©phone du boulot et mon portable, pour appeler avec plusieurs tĂ©lĂ©phones en mĂȘme temps. A huit heures trente, je commence. Au bout de dix minutes, ça coupe. Je rappelle. Ça sonne occupĂ©. J’entame un double appel pour augmenter mes chances. Au bout d’une heure et demie j’ai rĂ©ussi Ă  avoir quelqu’un. » Une visiteuse aguerrie conseille Il faut appeler le numĂ©ro d’un autre secteur de la prison, et demander Ă  la personne de vous transfĂ©rer au service des parloirs. Ça va plus vite. » A l’issue du premier parloir, une carte est remise au visiteur, qui pourra ensuite prendre des rendez-vous pour les quinze jours suivants Ă  la borne Ă©lectronique situĂ©e Ă  l’entrĂ©e de la maison d’arrĂȘt. Presque une journĂ©e pour 30 minutes de parloir » Du lundi au vendredi, les visites ont lieu Ă  14h ou 15h30, pour une durĂ©e de 45 minutes. Le samedi, les quatre sessions de parloirs sont rĂ©duites Ă  30 minutes, entre 9h et 15h. Entre le temps de transport, d’attente avant et aprĂšs la visite, et les horaires en semaine, une compagne de dĂ©tenu explique la difficultĂ© de concilier un emploi et le parloir. Je m’y rends en voiture, il me faut une heure mais je pars toujours en avance, au cas oĂč il y aurait un problĂšme sur la route. Il faut prĂ©voir presque une journĂ©e. » Une autre prend les transports en commun avec ses deux enfants. Trois bus diffĂ©rents, je mets environ une heure trente pour venir, autant pour rentrer. » Les visiteurs doivent se prĂ©senter Ă  l’entrĂ©e 45 minutes avant le dĂ©but du parloir pour les diffĂ©rents contrĂŽles. Les personnes arrivĂ©es en avance peuvent attendre dans un local gĂ©rĂ© par l’association d’accueil des familles ADFA. C’est accessible pour mon mari handicapĂ©, il y a une salle de jeux pour les enfants. Eau, cafĂ©, gĂąteaux, gentillesse et conseils aux nouveaux visiteurs », raconte la mĂšre d’un dĂ©tenu. L’association fournit des informations sur la rĂ©glementation des parloirs, des sacs pour le linge, fait la monnaie pour les casiers, assure la garde des enfants, prĂȘte des vĂȘtements ou chaussures de rechange si on sonne au portique
 Mais au mois d’aoĂ»t, ce lieu est fermĂ© et rien n’est prĂ©vu en remplacement. D’attente en attente Le parcours vers les parloirs commence dans une grande salle avec des bancs et des casiers pour dĂ©poser ses affaires. LĂ , l’atmosphĂšre change », confie une mĂšre, beaucoup de monde, beaucoup de tensions ». En fonction des surveillants, l’accueil peut ĂȘtre correct » ou glacial ». Il faut traverser un sas fermĂ© avec des sortes d’hygiaphones pour parler aux surveillants qui contrĂŽlent les sacs de linge et les piĂšces d’identitĂ© ». Ensuite, les visiteurs passent un par un sous le portique de dĂ©tection de mĂ©taux. Puis on attend Ă  nouveau dans un couloir, et les familles entrent petit Ă  petit. Les surveillants contrĂŽlent les piĂšces d’identitĂ© et vous remettent le permis de visite. » Vient une seconde salle d’attente, de 15 mĂštres sur 15, sans aĂ©ration, avec des petites fenĂȘtres en hauteur, d’une capacitĂ© de soixante personnes environ. Il y a Ă©normĂ©ment de gens qui parlent en mĂȘme temps », dit la compagne d’un dĂ©tenu. Par les ouvertures, on ne voit que des murs. » Une autre visiteuse tempĂšre C’est plus avec l’attente que j’ai du mal, c’est lourd. » A 13h45 la porte s’ouvre et les visiteurs accĂšdent au couloir menant aux trois divisions. Il est trĂšs, trĂšs long. On a l’impression d’ĂȘtre dans un couloir de mĂ©tro. » Une fois arrivĂ©s en division, vers 13h55, ils nous enferment dans le parloir et nous attendons que les dĂ©tenus arrivent ». Soit plus d’une heure aprĂšs l’arrivĂ©e des visiteurs. Du cĂŽtĂ© des dĂ©tenus, un ancien prisonnier de Fresnes tĂ©moigne Nous descendons au rez-de-chaussĂ©e, oĂč un surveillant pointe notre arrivĂ©e et reçoit les paquets de linge sale. Il indique Ă  chacun quel sera son numĂ©ro de cabine et l’envoie en salle d’attente, hormis les isolĂ©s et certains des travailleurs qui poireautent dans des espĂšces de placards vitrĂ©s trĂšs exigus. » La fin du parloir est annoncĂ©e par un surveillant d’une voix forte, et commence l’ouverture des portes de notre cĂŽtĂ©. Les visiteurs eux, restent sur place, toujours enfermĂ©s. Les dĂ©tenus ressortent, plus ou moins vite. Beaucoup essaient de grappiller quelques minutes, quelques secondes de plus avec les leurs. » Les familles reprennent ensuite le parcours inverse jusqu’à la sortie, une demi-heure aprĂšs la fin du parloir. Des parloirs minuscules, sales, avec dispositif de sĂ©paration Les parloirs se dĂ©roulent dans des boxes avec dispositif de sĂ©paration », Ă  savoir concrĂštement un muret entre la personne dĂ©tenue et son visiteur. Le principe du parloir sans dispositif de sĂ©paration est pourtant la norme depuis une circulaire de
 mars 1983. Une note de la direction de l’administration pĂ©nitentiaire l’a rappelĂ© en mai 2014, ordonnant la destruction des murets subsistant » dans certains Ă©tablissements. En outre Ă  Fresnes, il n’y a pas de fenĂȘtre, les parloirs ne sont ni aĂ©rĂ©s ni ventilĂ©s » Agence rĂ©gionale de santĂ©, 2007. Le manque d’hygiĂšne est source d’inquiĂ©tude pour nombre de visiteurs. Le muret de sĂ©paration, je n’ai jamais vu ça, il est poisseux. Vous vous rendez compte qu’on y va avec des enfants ? » Pour la compagne d’un dĂ©tenu, les couloirs ça va, les salles d’attente c’est dĂ©gueulasse, ça sent l’humiditĂ© et le chlore, on dirait des caves ». Dans un courrier Ă  l’OIP, un proche de dĂ©tenu raconte L’autre jour, il y avait une fuite d’eau, ça suintait, et il y avait une dame dans le parloir du fond oĂč le sol Ă©tait inondĂ©. Alors qu’il y avait d’autres boxes libres. » Quand les visiteurs se plaignent, l’administration leur rĂ©torque que le mĂ©nage est fait. Et indique, dans son rapport d’activitĂ© 2013 que l’entretien rĂ©gulier par la remise en peinture des parloirs familles, plus particuliĂšre en ce qui concerne les cabines abĂźmĂ©es, favorise les conditions de rencontre des personnes dĂ©tenues avec leurs proches ». Un point de vue non partagĂ© par les nombreux visiteurs qui adressent leurs plaintes Ă  l’OIP. En seconde division, les parloirs sont pourris. Pas d’autre mot pour dĂ©crire leur Ă©tat. Ça pue l’urine de rat. Il y a des mouches Ă©normes, la peinture s’écaille et se colle sur nous. MĂȘme un cochon doit avoir une meilleure porcherie. Ils disent qu’on peut venir Ă  trois mais moi qui y vais avec mon fils nous n’avons pas de place, et je n’ai pas le droit de prendre des jouets pour l’aider Ă  patienter. » Les cabines sont effectivement trĂšs petites Ă  peine plus de 2 mÂČ, et scindĂ©es en deux par le muret de sĂ©paration recouvert d’une tablette de bois, dont les cicatrices prouvent qu’elle a beaucoup vĂ©cu, et sur laquelle on peut poser les coudes quand on est assis de part et d’autre », dĂ©crit un ancien dĂ©tenu. Pour vous donner une idĂ©e de la largeur du box, si vous mettez votre Ă©paule droite contre le mur, vous ne pouvez pas Ă©tendre complĂštement votre bras gauche. Vous avez tout juste la place de vous asseoir. Mon tabouret touche la porte de derriĂšre et mes pieds sont contre le muret qui me sĂ©pare de mon mari. Lui, sa partie est encore plus petite, et comme il est grand il doit s’asseoir en biais », tĂ©moigne la femme d’un dĂ©tenu. Jamais l’impression d’ĂȘtre seuls ensemble Au parloir, c’est sonore. On entend tout et on voit ce qui se passe dans les autres cabines, Ă  travers les portes vitrĂ©es. » Les dĂ©tenus et leurs visiteurs n’ont aucune intimitĂ©, les surveillants circulant derriĂšre les portes vitrĂ©es des cabines. Ils s’arrĂȘtent et regardent de gauche Ă  droite. On a toujours l’impression qu’ils nous soupçonnent de quelque chose. » L’autre jour, j’ai entendu une femme d’un box Ă  cĂŽtĂ© se mettre en colĂšre vis-Ă -vis d’un gardien qui les regardait avec insistance », raconte la mĂšre d’un dĂ©tenu. C’est vrai qu’ils font leur boulot, mais ce n’est pas trĂšs digne, et on n’est jamais tranquilles, on n’a jamais l’impression d’ĂȘtre seuls ensemble. » La maison d’arrĂȘt de Fresnes fait en effet partie des nombreuses prisons 162 sur 190 n’étant toujours pas dotĂ©es de parloirs familiaux permettant les visites Ă  l’abri du regard d’autrui et dans des conditions respectant l’intimitĂ©. Au-delĂ  du malaise liĂ© Ă  la surveillance constante, les proches de dĂ©tenus se plaignent du fait que les surveillants parlent entre eux dans les couloirs. Pendant la coupe du monde ils n’ont pas arrĂȘtĂ© de scander des chants de foot pendant les trois quarts d’heure du parloir, on avait du mal Ă  se concentrer ». Des chaussures et soutiens-gorges ne passent pas le portique Les dispositifs de contrĂŽle confinent parfois Ă  l’absurde. Le portique, ça sonne beaucoup trop », explique une visiteuse. J’ai essayĂ© plein de chaussures diffĂ©rentes pour trouver une paire qui ne sonne pas et les garder une fois pour toutes, mais ça sonne encore rĂ©guliĂšrement. Et pour le soutien-gorge c’est pareil. On vous demande d’aller aux toilettes pour l’enlever. AprĂšs, il faut se promener avec son soutif Ă  la main devant les autres, pour aller le mettre dans le casier. » HabituĂ©e du parloir, une femme Ă©voque les fouilles policiĂšres Pour les familles, tous les six mois Ă  peu prĂšs il y a une fouille avec un chien. S’il s’arrĂȘte devant vous, on vous emmĂšne pour une fouille par palpation. » Pour les dĂ©tenus, les fouilles Ă  nu aprĂšs le parloir sont source de tensions constantes, alors qu’elles ne doivent plus ĂȘtre systĂ©matiques depuis 2009. Dans son rapport d’activitĂ©, la direction indique que la question des fouilles intĂ©grales des personnes dĂ©tenues a fait l’objet d’une rĂ©forme profonde » et que depuis le 1er juillet 2013, il n’est plus procĂ©dĂ© Ă  des fouilles intĂ©grales systĂ©matiques de l’ensemble des personnes dĂ©tenues Ă  l’issue des parloirs ». Pendant plus d’un an, la direction a ignorĂ© une dĂ©cision du tribunal administratif de Melun ayant dĂ©clarĂ© illĂ©gales les pratiques de fouille Ă  nu Ă  Fresnes. Si la mesure semble ne plus ĂȘtre appliquĂ©e systĂ©matiquement, les plaintes continuent d’affluer Ă  l’OIP Une seule fois en un an, avec trois parloirs par semaine, mon mari n’a pas eu de fouille Ă  nu. » Dans les autres prisons, on vous autorise de grands sacs pour le linge » La question du linge revĂȘt une importance particuliĂšre dans les propos des familles. Les visiteurs dĂ©posent le linge propre en arrivant au parloir, et rĂ©cupĂšrent celui Ă  laver Ă  l’issue du parloir. PremiĂšre source de rĂ©criminations l’absence d’informations claires sur ce qui est autorisĂ© et interdit. Les consignes changent d’un surveillant Ă  l’autre », explique une jeune femme, on repart souvent avec du linge refusĂ©. » La note d’information aux familles du rĂšglement intĂ©rieur ne donne aucune indication sur le nombre de vĂȘtements qu’elles peuvent dĂ©poser. Il est juste prĂ©cisĂ© que sont autorisĂ©s le linge de corps, de toilette, et des vĂȘtements divers vestes, pantalons, survĂȘtements, blousons, etc. ». A Fleury, on vous donne une liste oĂč est spĂ©cifiĂ©e, par type de vĂȘtement, la quantitĂ© autorisĂ©e. LĂ , selon le surveillant, on me laisse entrer parfois une seule serviette, parfois trois. » Des serviettes de toilette dont la taille maximum autorisĂ©e est de 1,20 mĂštre Ă  Fresnes, 1,30 m Ă  Osny et 1,50 Ă  Bois d’Arcy
 La taille des sacs plastique pour le linge, non prĂ©cisĂ©e dans le rĂšglement intĂ©rieur, fait Ă©galement l’objet de plaintes. Dans les autres prisons, on vous autorise de grands sacs fermĂ©s pour amener du linge. Ici, ce sont des petits sacs ouverts » qui, selon le rĂšglement intĂ©rieur, ne doivent pas ĂȘtre trop remplis » afin d’éviter la perte de linge ». Vous ramenez quoi ? Deux pantalons, un short et une serviette, c’est tout. Et ils empilent les sacs. Difficile de se dire que vous mettez du temps Ă  plier les vĂȘtements, les ranger pour qu’ils gardent l’odeur de chez vous, vous mettez du parfum, puis vous voyez les surveillants tout dĂ©baller, fouiller et remettre tout n’importe comment dans le sac. Le dĂ©tenu les rĂ©cupĂšre comme si c’était du linge sale. Et si les sacs se renversent, les fringues peuvent se retrouver chez un autre. A Fleury, vous signez la liste des vĂȘtements, et le dĂ©tenu Ă©galement », raconte la compagne d’un dĂ©tenu. Ici, rien. » Par François BĂšs, OIP-SF 167 000 visiteurs Ă  Fresnes en 2013 InaugurĂ©e en juillet 1898, la maison d’arrĂȘt de Fresnes vient d’entrer dans sa 116Ăšme annĂ©e. PrĂšs d’un million de personnes y ont Ă©tĂ© dĂ©tenues depuis son ouverture. Six mille personnes y entrent chaque annĂ©e. La surpopulation y est endĂ©mique. Au 1er juillet 2014, 2 368 personnes pour 1 404 places Ă©taient dĂ©tenues dans le quartier maison d’arrĂȘt. Ce surencombrement pose des difficultĂ©s tant au niveau des conditions matĂ©rielles de dĂ©tention les personnes dĂ©tenues peuvent ĂȘtre jusqu’à trois dans des cellules de 9 mÂČ qu’au niveau de l’accĂšs au parloir, aux activitĂ©s socioculturelles et sportives, au travail, Ă  la formation, Ă  l’enseignement et aux soins somatiques et psychiatriques en dĂ©tention » rapport d’activitĂ© 2013. Les visites au parloir s’y organisent tant bien que mal. En 2013, 167 447 visiteurs » se sont rendus Ă  Fresnes, pour 66 979 rendez-vous au parloir. Selon les jours, ce service peut accueillir de 200 Ă  250 personnes venant visiter les personnes dĂ©tenues » rapport d’activitĂ© 2013. La DAP somme les directeurs d’appliquer l’interdiction des murets aux parloirs D’une hauteur de 80 cm environ, ils se dressent entre le dĂ©tenu et son visiteur. Les murets sont pourtant interdits dans les parloirs des prisons depuis une circulaire de mars 1983. Leur existence est en contradiction avec l’article du code de procĂ©dure pĂ©nale » pris en application de la loi pĂ©nitentiaire de 2009, rappelle la direction de l’administration pĂ©nitentiaire DAP dans une note de mai 2014. Et de citer une circulaire de fĂ©vrier 2012, indiquant que les visites se dĂ©roulent dans un parloir qui ne doit comporter aucun dispositif de sĂ©paration » et que les personnes visitĂ©es doivent pouvoir, par exemple, Ă©treindre leurs visiteurs ». Des textes de 1983, 2009 et 2012
 qui ne sont toujours pas appliquĂ©s dans l’ensemble des prisons. A Tours, Bois-d’Arcy ou Fresnes, la destruction des murets n’a jamais eu lieu. Ces dispositifs de sĂ©paration ont mĂȘme Ă©tĂ© mis en place dans des Ă©tablissements construits aprĂšs la circulaire de 1983 par exemple Laon et Bapaume 1990, Toulouse-Seysses 2003 ou Lille-Sequedin 2007. Dans sa nouvelle note, la DAP somme les directeurs d’assurer sans dĂ©lai le respect des dispositions rĂ©glementaires, soit en dĂ©truisant les dispositifs de sĂ©paration », soit si la destruction n’est pas possible rapidement pour des raisons d’ordre architectural », en autorisant que ces murets soient franchis ». Elle rĂ©pond ainsi Ă  une source d’incidents rĂ©currents il arrive que dĂ©tenus ou visiteurs enjambent le muret, ou s’assoient dessus. Si une certaine tolĂ©rance des surveillants est parfois observĂ©e, ce n’est pas toujours le cas. Familles ou dĂ©tenus se plaignent parfois de rappels Ă  l’ordre, voire de poursuites disciplinaires et de suspensions de permis de visite en cas de franchissement du muret. La logique voudrait d’ailleurs que ces procĂ©dures ou suspensions de permis soient annulĂ©es, Ă  l’heure oĂč la DAP rappelle l’importance du maintien des liens familiaux, un droit pour toutes les personnes dĂ©tenues rĂ©affirmĂ© par la loi de 2009 ». Note DAP du 21 mai 2014, Destruction ou autorisation du franchissement des murets subsistant dans les parloirs » Surpopulation cĂŽtĂ© dĂ©tenus, sous-effectifs cĂŽtĂ© surveillants. ProlifĂ©ration de rats et de punaises de lit. Climat de violence. Gestion contestable... Le contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des lieux de privation de libertĂ© dresse - aprĂšs une visite de deux semaine par ses inspecteurs - un tableau trĂšs sombre de la maison d'arrĂȘt des hommes du centre pĂ©nitentiaire de Fresnes Val-de-Marne.Un rĂ©quisitoire en rĂšgle. Une charge particuliĂšrement lourde. Dans une recommandation publiĂ©e en urgence ce mercredi matin au Journal officiel, le contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des lieux de privation de libertĂ© CGLPL Ă©trille les conditions d'hĂ©bergement et la gestion de la maison d'arrĂȘt des hommes du centre pĂ©nitentiaire de Fresnes Val-de-Marne. A l'issue d'une visite de deux semaines en octobre, les douze contrĂŽleurs ont constatĂ© un nombre important de dysfonctionnements graves qui permettent de considĂ©rer que les conditions de vie des personnes dĂ©tenues constituent un traitement inhumain ou dĂ©gradant ». La situation se serait sĂ©rieusement dĂ©tĂ©riorĂ©e depuis la derniĂšre visite en consĂ©quences de la surpopulation. En dix ans, le nombre de dĂ©tenus a progressĂ© de 52 % sans que les locaux vĂ©tustes ne soient en mesure d'absorber cette progression. Le taux d'occupation moyen de la maison d'arrĂȘt des hommes est donc de 188%, avec des disparitĂ©s selon les secteurs dans sa rĂ©ponse, le ministĂšre de la Justice Ă©voque mĂȘme un taux d'occupation globale de 202 % au 21 novembre dernier. Les conditions d'encellulement se trouvent dĂšs lors trĂšs dĂ©gradĂ©es », Ă©crit Adeline Hazan, la contrĂŽleure gĂ©nĂ©rale. Alors que la loi pĂ©nitentaire de 2009 avait gravĂ© dans le marbre le principe de l'encellulement individuel dont l'application a Ă©tĂ© plusieurs fois repoussĂ©e depuis, seuls 13% des dĂ©tenus de Fresnes en bĂ©nĂ©ficient. Au contraire, 56% des prisonniers doivent cohabiter dans un espace habitable d'environ 6 m2. Les toilettes, qui ne sont pas totalement isolĂ©es du reste de la piĂšce, le dĂ©labrement de l'immobilier et l'hygiĂšne dĂ©plorable rendent le confinement plus intolĂ©rable encore », insiste le CGLPL enjoint donc l'administration Ă  prendre des mesures, en commençant par la suppression immĂ©diate » des encellulements Ă  trois. Dans sa rĂ©ponse Ă©crite rĂ©digĂ©e hier, le Garde des Sceaux met de son cĂŽtĂ© en avant les efforts consentis pour le remplacement du mobilier, l'acquisition de nettoyeurs Ă  haute pression ou la rĂ©novation des parloirs. Le ministre admet que, compte tenu du taux de suroccupation de l'Ă©tablissement, les cours de promenade sont effectivement devenues exiguĂ«s » mais rappelle ses rĂ©cents engagements pour lutter contre la surpopulation carcĂ©rale par la construction de nouvelles cellule surpeuplĂ©e Ă  la prison de Fresnes J-C Hanche pour le CGLPL. L'invasion des rats. C'est l'autre surpopulation Ă  Fresnes celle des rongeurs. Un dĂ©sagrĂ©ment aussi bien pour les prisonniers que pour le personnel. Les rats Ă©voluent en masse au pied des bĂątiments, dans les cours de promenade et aux abords des bĂątiments tout au long de la journĂ©e ... L'odeur persistante de leur pelage, de leurs excrĂ©ments et de leurs cadavres, s'ajoute Ă  celle des amas d'ordures qui jonchent le pied des bĂątiments ... Il arrive que l'on voie l'urine des rats s'Ă©couler de faux plafonds », dĂ©nonce le compte-rendu de visite des contrĂŽleurs qui raconte que les dĂ©tenus se sont adaptĂ©s » Ă  cette cohabitation, en ne s'asseyant plus au sol dans les cours de promenade par situation a des consĂ©quences sanitaires deux cas graves de leptospirose NDLR une maladie bactĂ©rienne qui peut conduire Ă  l'insuffisance rĂ©nale ont Ă©tĂ© signalĂ©s. L'Ă©tablissement est Ă©galement infestĂ© par les punaises de lit. Le 3 octobre dernier, saisi par l'observatoire international des prisons OIP, le tribunal administratif de Melun Seine-et-Marne a enjoint l'administration pĂ©nitentiaire Ă  prendre des mesures dans les meilleurs dĂ©lais » pour lutter contre cette prolifĂ©ration. La direction de l'Ă©tablissement avait Ă©chappĂ© au carton rouge en arguant des mesures prises pour enrayer ce flĂ©au. Des efforts dont le CGLPL doute pourtant de l'efficacitĂ©. Les mesures prĂ©vues par l'administration ne semblent pas ĂȘtre d'une portĂ©e trĂšs diffĂ©rente de celles qui ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prises en vain », tacle la haute autoritĂ© qui demande sans attendre des mesures de dĂ©ratisation et de dĂ©sinsectisation d'une ampleur adaptĂ©e Ă  la situation, avec obligation de rĂ©sultat ».Jean-Jacques Urvoas prĂ©cise que, depuis la dĂ©cision du tribunal administratif de Melun, un nouveau prestataire a Ă©tĂ© sollicitĂ© pour procĂ©dĂ©r Ă  une campagne exceptionnelle de dĂ©ratisation. Mais le ministre rappelle que la principale cause de l'invasion des rongeurs est le jet de dĂ©tritus par les dĂ©tenus. Afin d'y remĂ©dier, aprĂšs consultation d'un comitĂ© restreint de prisonniers, la composition des repas devrait ĂȘtre rats pullulent Ă  l'intĂ©rieur de la prison J-C Hanche pour le CGLPLUn manque de personnel adaptĂ©. Toutes les catĂ©gories de personnel sont en sous-effectifs, avance le contrĂŽleur. La situation est notamment problĂ©matique au niveau de l'encadrement. Le contrĂŽleur s'inquiĂšte en outre du manque d'expĂ©rience de la majoritĂ© des surveillants, de trĂšs nombreux stagiaires Ă©tant en poste dans l'Ă©tablissement. Le rapport souligne nĂ©anmoins le travail effrĂ©nĂ© des surveillants soumis Ă  une pression constante » et rappelle que les conditions de travail ne leur permettent pas d'effectuer leurs tĂąches correctement. Une situation dont pĂątissent Ă©galement les dĂ©tenus qui ne peuvent pas jouir correctement de leurs droits fondamentaux soins, travail, maintien des liens familiaux, enseignement....Selon le ministĂšre de la Justice, le dĂ©ficit de personnel est moins alarmant que dĂ©noncĂ© par le CGLPLUn climat de violence. C'est l'un des passages les plus acerbes du rapport. Adeline Hazan n'hĂ©site pas Ă  faire porter une partie des dysfonctionnements de l'Ă©tablissement au poids insuffisant de la direction ». Et vise notamment la politique disciplinaire Autrefois objective et ferme, elle est devenue illisible et brutale », fustige le compte-rendu de visite. Les contĂŽleurs ont ainsi reçu plusieurs tĂ©moignages, Ă©manant aussi bien de dĂ©tenus que de professionnels, faisant Ă©tat d'un usage banalisĂ© et immĂ©diat de la force sans que la nĂ©cessitĂ© de son utilisation soit toujours avĂ©rĂ©e et sans que des mesures tendant Ă  l'Ă©viter aient Ă©tĂ© prises prĂ©alablement ». En clair, en cas d'incident, le recours Ă  la coercition serait systĂ©matique et surtout pas des entretiens confidentiels, plus de 10% des dĂ©tenus entendus ont dĂ©noncĂ© des actes de violence de la part du personnel. Le document Ă©voque Ă©galement l'augmentation des violences entre dĂ©tenus mais fait l'impasse sur les agressions de surveillants. Le recours excessif aux fouilles Ă  corps est Ă©galement critiquĂ©. Le CGLPL Ă©voque dĂšs lors le climat de violence qui imprĂšgne l'Ă©tablissement ».Dans sa rĂ©ponse, Jean-Jacques Urvoas prĂ©fĂšre mettre l'accent sur les violences commises Ă  l'encontre du personnel, en stagnation depuis 2012 et en lĂ©gĂšre baisse depuis le dĂ©but de l'annĂ©e. Il invoque en outre la baisse des actes commis entre dĂ©tenus. Si certains agissements, non reprĂ©sentatifs d'ailleurs du dĂ©vouement quotidien des personnels, s'avĂ©raient relever des mesures disciplinaires, je peux vous assurer que la rĂ©ponse de l'institution serait dĂ©terminĂ©e », conclut le Garde des Sceaux. Ce sont les articles D403 Ă  D412 du Code de procĂ©dure pĂ©nale qui rĂ©glementent les procĂ©dures de visite. Pour effectuer une demande de parloir en prison et ainsi obtenir le permis de visite, il faut envoyer ou remettre en main propre une lettre manuscrite afin d’expliquer les raisons de cette dĂ©marche, les motivations et les liens qui unissent le visiteur et la personne incarcĂ©rĂ©e. La lettre doit-ĂȘtre adressĂ©e au procureur ou au juge du tribunal compĂ©tent pour un prĂ©venu, ou alors au Directeur du centre de dĂ©tention pour un condamnĂ©. A cette lettre, il faudra joindre un certain nombre de documents justificatifs. Listes des piĂšces Ă  fournir pour une demande de parloir – Une photocopie recto-verso de la carte d’identitĂ©, de la carte de sĂ©jour ou du passeport en cours de validitĂ© – Deux photos d’identitĂ© rĂ©centes – La photocopie du livret de famille – Un certificat de concubinage pour les couples concubins – Un justificatif de domicile attestation d’hĂ©bergement, quittance de loyer, avis d’imposition, facture EDF, eau, tĂ©lĂ©phone
 – Une autorisation parentale pour les mineurs Sachez par ailleurs que le dĂ©lai de rĂ©ponse est d’environ 10 jours pour les membres de la famille ou le concubin. Par ailleurs, pour les connaissances, ce dĂ©lai passe Ă  25 jours lorsqu’une peine de prison de moins 6 mois a Ă©tĂ© prononcĂ©e et de 2 Ă  6 mois pour les condamnations plus lourdes. Voici une demande de parloir pour un membre de la famille Madame la Procureure/Juge/Directrice/Monsieur le Procureur/Juge/Directeur, Par la prĂ©sente, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir m’accorder le droit de visite de mon/ma 
prĂ©cisez les liens de parenté  qui est en dĂ©tention Ă  la prison/au centre pĂ©nitentiaire de/Ă  la maison d’arrĂȘt de 
nom de l’établissement
. Etant donnĂ© qu’il/elle n’a pas vu sa famille depuis le 
date
, je souhaiterais lui apporter un soutien moral, un peu de rĂ©confort et entretenir les liens qui nous unissent dans cette Ă©preuve trĂšs difficile. Vous trouverez joint Ă  ce courrier, l’ensemble des piĂšces nĂ©cessaires pour cette requĂȘte. EspĂ©rant que vous comprendrez ma dĂ©marche et que vous y rĂ©pondrez favorablement, je vous prie de croire, Madame la Procureure/Juge/Directrice/Monsieur le Procureur/Juge/Directeur, Ă  l’assurance de ma considĂ©ration distinguĂ©e. TELECHARGEZ NOTRE LETTRE EN CLIQUANT SUR L’IMAGE CI-DESSOUS Bon Ă  savoir Vous souhaitez tĂ©lĂ©charger cette lettre en version Word fichier portant l’extension docx ? Faites un clic gauche sur l’image ci-dessus. Le document se sauvegardera sur votre ordinateur, tablette ou Smartphone. C’est gratuit ! Pour recevoir une lettre sous Word ou dans un autre format tel que PDF, formulez une demande dans le champ Commentaire ». Il est situĂ© sous chaque article. Vous indiquerez votre adresse e-mail. D’autre part, si vous dĂ©sirez nous interpeller sur un autre sujet, vous pouvez nous Ă©crire via la section Questions ». Nous tĂącherons de vous rĂ©pondre sous 48 heures. N’hĂ©sitez pas Ă  nous suivre sur Facebook ou Twitter et Ă  partager nos publications pour en faire profiter tout le monde. Le mardi 23 août 2022, le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, a convié une partie de la presse nationale dans une visite guidée sur le futur quartier centre de détention QCD rattaché à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. En effet, des travaux d’envergure sont en cours depuis de longs mois pour réhabiliter ce centre de jeunes détenus en centre de détention d’une capacité de 408 places avec une livraison prévue en septembre 2023. Si le garde des sceaux a rappelé à la presse son bilan à la tête de son Ministère et souligné l’engagement des personnels dans leurs différentes missions régaliennes. Il a aussi insisté sur la dignité humaine dans nos prisons. Néanmoins, il n’a pas échappé aux questions relatives à la tourmente médiatique et polémique de l’organisation de Koh lantess » à la prison de Fresnes, le 27 juillet 2022 dont il a diligenté une enquête administrative. Le garde des sceaux a précisé que ni la DAP, ni son cabinet, ni la DICOM du secrétariat général du Ministère de la justice n’avaient connaissance des modalités précises de cet événement hors norme comme indiqué dans les conclusions du rapport remis et communiqué à la presse. À l’issue, une délégation locale Force Ouvrière Justice a été reçue par le Directeur adjoint de l’administration pénitentiaire DAPA, le Directeur Interrégional des services pénitentiaires de Paris et le chef d’établissement de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Nous avons saisi l’opportunité pour affirmer notre position et surtout dénoncer ces images choquantes qui ont blessé tant les victimes que les personnels pénitentiaires dans son ensemble. Par ailleurs, cet échange a permis de rappeler les nombreux sujets inhérents à notre établissement pénitentiaire qui impactent les conditions de travail des personnels tous corps et grades confondus Pour information, Force Ouvrière Justice avait déjà remis un rapport détaillé portant tant sur nos revendications locales que nationales lors de la visite du premier Ministre et du garde des sceaux en date du 23 août 2021 sur la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Ainsi, en raison d’un temps de parole limité, Force Ouvrière a souhaité rappeler et aborder les points sur la thématique du jour 1/ Ressources Humaines Le DAPA indique que l’organigramme de référence est en cours de réalisation, il est dans l’incapacité de nous communiquer l’effectif nécessaire pour faire fonctionner le quartier centre de détention QCD dans son ensemble. Sur ce point, nous avons attiré son attention sur le manque d’attractivité de notre profession et notamment sur les chiffres alarmants du dernier recrutement, près de 18 % des candidats présents. Force Ouvrière Justice s’interroge légitimement sur notre capacité de recruter sans une véritable réforme statutaire et indemnitaire. Notre organisation réclame une loi de programmation budgétaire pour allouer des moyens à la Justice à la hauteur des objectifs à atteindre à l’instar du Beauvau de la sécurité. 2/ sécurisation du domaine Depuis de nombreuses années Force Ouvrière Justice Ɠuvre pour une sécurisation du domaine au regard des caractéristiques de cet établissement hors norme et de ses contraintes inhérentes. Nos interlocuteurs se veulent rassurant et misent sur les ELSP entre autres pour assurer cette mission essentielle. Force Ouvrière Justice a demandé un effectif conséquent pour assurer ses nouvelles missions dévolues dans notre établissement pénitentiaire. Le directeur Interrégional a souhaité une féminisation de ces équipes de sécurité pour prendre en compte la gestion de la MAF. Force Ouvrière Justice a rappelé la nécessité d’une rénovation de la MAF pour améliorer les conditions de vie des personnels mais aussi des personnes détenues dont nous avons la garde. Par ailleurs le bureau local Force ouvrière a attiré l’attention sur 3/ La situation du logement en île- de-France En dépit des annonces du Ministre de la Justice le jeudi 07 avril 2022 en matière de politique de logement en faveur des personnels du Ministère de la Justice. Force Ouvrière Justice reste attentive à la concrétisation de ses projets de construction sur Savigny-sur-Orge et Fleury-Mérogis. Dans l’attente, l’insuffisance est bien réelle et reste un frein dans le dispositif de fidélisation mis en Ɠuvre au sein de notre établissement pénitentiaire. 4/ Politique d’accueil et de qualité de vie Le bureau local Force Ouvrière encourage et accompagne également une politique pérenne en faveur des personnels La construction d’un quatrième foyer. L’agrandissement et la rénovation de l’unité de vie L’extension du Mess. Sécurisation et extension des parkings Installation de bornes électriques L’aménagement et la sécurisation d’une piste cyclable. Renforcement et développement des infrastructures socio-culturelles et sportives création d’un complexe sportif avec développement de partenariat, rénovation du terrain de sport, etc.. Par ailleurs chacun appréciera au regard de l’actualité les positions des uns et des autres ceux qui défendent les intérêts de la profession et des personnels. Force Ouvrière Justice une vraie présence au quotidien. Lire le communiquĂ©

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