Atravers le destin de plusieurs poilus, l'ouvrage entre dans le quotidien des soldats français dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, et s'intéresse plus particulièrement à leurs lectures et aux conditions dans lesquelles elles se pratiquaient.
Palavasles-Flots. Jean-Pierre Malka et Catherine Assié, collectionneurs, ont une passion commune pour les objets fabriqués dans les tranchées par les Poilus de 14-18. Ils donneront vendredi
Uneexposition temporaire est proposée par le Musée de Cervières, dans la Maison Traditionnelle Faure Vincent Dubois, retraçant comment les ceyrverins ont traversé la Grande Guerre. Ils ont été 135 Poilus de la commune, 26 sont morts, et près de 80 cartes postales ont été retrouvées. Ce courrier, qui parvenait aux familles malgré la censure, témoigne de ce que
Cemardi, au Faouët, le Musée propose une journée d'animations gratuites. Pour la « der des der » de son expo sur le centenaire de la Grande guerre, des objets fabriqués dans les
Lartisanat de tranchée consiste alors pour les hommes à fabriquer de nombreux objets de la vie quotidienne tels que des briquets, des couteaux, des tabatières, des protège boites d'allumettes, des cannes pour les aider lors des longs déplacements qui les emmenaient au front, des coupe-papiers ou des porte-plumes mais aussi des objets décoratifs comme les
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otHc4O9. Forum Futura-Sciences les forums de la science TERRE Archéologie Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Répondre à la discussion Affichage des résultats 1 à 6 sur 6 26/03/2012, 05h20 1 QuarkCharm Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. - Bonjour à tous Je viens demander l'aide de "spécialistes" des objets en laiton fabriqués pendant la guerre, dans les tranchés. Un antiquaire près de chez moi vend une espèce de gobelet en laiton, pas plus grand qu'un pouce d'homme et d'un diamètre juste un peu plus large qu'une pièce de 2€. Il y a en dessous de ce gobelet un poinçon une petite croix gammée d'environ 5mm. J'en déduirai à première vue qu'il s'agit d'un objet en laiton singulier, fabriqué par un poilu allemand entre 1939 et 1945. Mais j'habite maintenant à Montréal, au Canada. Alors un petit doute s'installe cet objet se trouve bien loin de son lieu de fabrication, et puis pourquoi ne pas poinçonner un petit gobelet en laiton de la croix gammé pour lui donner simplement plus de valeur ? Cela pourrai très bien etre un faux... Toute ma gratitude ira vers celui qui pourra m' quelles questions pourrai-je poser à l'antiquaire pour plus de confirmations ? - 26/03/2012, 07h38 2 Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Hello! Les douilles de munition décorées sont principalement l’œuvre de poilus de la première guerre mondiale. Elles étaient effectivement décorées dans les tranchées, des deux cotés du front. La seconde guerre mondiale étant une guerre de mouvement, je doute que cette "industrie" ai pu avoir lieu, du moins à la même échelle. De plus, le diamètre que tu nous donnes environ 25 mm correspond à un calibre d'arme non utilisée par l'infanterie 20 ou 30 mm. Ces munitions étaient tirées par des armes embarquées char ou avion. Je n'ai pas trouvé trace de croix gammée gravée d'origine sur le culot d'une douille allemande. Veuillez contacter l'administrateur si votre date de naissance a changé Futura Sciences 26/03/2012, 10h14 3 Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Bonjour Quark, En tant qu'artiste contemporain, je m'intéresse au sujet, j'ai fait un papier là dessus en 2008 pour des expos de commémorations des 90 ans 1914-1918 en 2008. tu entres tu fait numéro 36 page 197. Art naïf, art populaire de recyclage issu de la grande guerre. 26/03/2012, 11h31 4 Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Envoyé par archeos Hello! Les douilles de munition décorées sont principalement l’œuvre de poilus de la première guerre mondiale. Elles étaient effectivement décorées dans les tranchées, des deux cotés du front. La seconde guerre mondiale étant une guerre de mouvement, je doute que cette "industrie" ai pu avoir lieu, du moins à la même échelle. De plus, le diamètre que tu nous donnes environ 25 mm correspond à un calibre d'arme non utilisée par l'infanterie 20 ou 30 mm. Ces munitions étaient tirées par des armes embarquées char ou avion. Je n'ai pas trouvé trace de croix gammée gravée d'origine sur le culot d'une douille allemande. Cela pourrait être l'oeuvre d'un prisonnier de guerre, que se soit Allié ou Axe. Par contre en effet on est plus en présence d'une culasse de munition qu'un gobelet. Le poinçonnage d'origine n'est pas impossible mais en effet cela peut être un faux également. Aujourd'hui A voir en vidéo sur Futura 26/03/2012, 12h54 5 toane1 Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Bonjour, Concernant la svastika croix gammée, il peut ne s'agir que d'un rappel du motif utilisé par la célèbre marque de bière Carlsberg au cours de la première guerre mondiale de nombreuse image l'illustre sur internet. L'Archéologie de la grande guerre, d'Yves Desfossés , Alain Jacques et Gilles Prilaux éd. OuestFrance présente une médaille produite à partir à partir d'éléments de la sorte. 26/03/2012, 16h17 6 QuarkCharm Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Bonjour à tous Tout d'abord, mes sincères remerciements à tous pour ces gracieuses informations, j'en apprends beaucoup Quand je parle d'un "gobelet" en laiton, c'est bien évidemment une douille ou un morceau de douille d'obus ou de je ne sais quoi qui ressemble ou aurait été transformé en une sorte de gobelet. Donc le doute qu'il soit faux persiste... Je vais tenter de prendre une ou deux photos de l'objet dans la journée. Je les posterai ici. Encore merci pour ces indications et à bientôt. Sur le même sujet Discussions similaires Réponses 15 Dernier message 31/10/2010, 19h37 Réponses 55 Dernier message 20/05/2010, 12h30 Réponses 4 Dernier message 08/11/2009, 12h28 Réponses 5 Dernier message 08/05/2007, 19h22 Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 04h25.
Le 1 er août 1914, vers 17 h, les cloches des églises avertissent les Français que la mobilisation générale est décrétée. À Fragny, sur la commune de Villapourçon, la famille Martin Poifin compte treize enfants, dix garçons et trois filles. Cinq d'entre eux, Joseph, Étienne et Jacques les jumeaux, Marcel, Léon doivent partir. Pendant des semaines, les parents seront parfois sans nouvelles de cinq de leurs enfants à la fois. Et le 26 novembre, les jumeaux Jacques et Étienne seront fauchés sur le front par le même obus. L'un meurt immédiatement, l'autre quelques semaines plus tard. Le 14 janvier, Joseph à son tour va disparaître. Malgré sa grande famille, leur papa ne supportera pas ce chagrin immense. À la nouvelle du décès de son troisième fils, il va être alité pour une bronchite et en mourir. Marcel et Léon reviendront, plus tard, beaucoup plus tard. Objets restitués à la famille Quand Marcel aura un fils, il l'appellera Jacques, Étienne, Joseph, dans cet ordre, en hommage à ses frères si tôt disparus. Prénom - Adèle, on ne sait rien de cette femme dans la famille. Ces objets ont été restitués à la famille Martin avec les effets personnels des soldats décédés ou rapportés par les deux frères survivants. Parmi ceux-ci, qui ont appartenu à Edmond Gravereau lire ci-dessous, on remarquera un prénom finement découpé dans une carte postale. Adèle. Personne dans la famille d'Edmond Gravereau ne parla jamais de cette Adèle. La connaissait-on ? Ce joli travail se trouvait sur le cœur du soldat, dans le portefeuille qui fut rendu à la famille, déchiré par l'obus et taché de sang. Paule Gauthé-Ranty
Pendant la guerre de 14-18, les poilus ont développé un artisanat des tranchées. Ils fabriquaient des briquets, des coupe-papiers ou des bijoux. A Clermont-Ferrand, un petit musée privé présente une sélection de ces objets. Pendant la guerre de 14-18, les poilus ont développé un artisanat des tranchées. Ils fabriquaient des briquets, des coupe-papiers ou des bijoux. Depuis des années, Christian Bourg a réuni plusieurs milliers de ces objets dans une cave aménagée du vieux Clermont, constituant peu à peu un vrai musée privé. C'est en chinant dans les brocantes et vide-greniers de la région qu'il a trouvé ses trésors de l'artisanat de tranchée. "C'est une passion qui est née chez un grand-oncle de Saint-Amant-Tallende avec la découverte de premiers briquets de poilus. Dés que j'ai découvert l'histoire autour de ces briquets, ça m'a vraiment donné envie de les collectionner.""Un antidote au désespoir"Il y a des objets crées par nécessité, pour faire des cadeaux et rassurer la famille. D'autres servaient à faire du commerce ou du troc. "Les soldats de 14-18 ont de grandes périodes d'accalmie, et ils fabriquent des objets pour s'occuper, pour tromper l'ennui. C'est probablement un antidote au désespoir." Cet artisanat a même été encouragé puisqu'un concours a été organisé à la salle du jeu de paume à Paris. Les briquets sont les réalisations les plus typiques "on peut considérer que ce sont les premiers objets que les soldats ont fabriqué pour remplacer les allumettes qui étaient très humides dans les tranchées. Ils en avaient besoin pour allumer certaines munitions qui étaient encore relativement archaïques mais aussi pour allumer des lampes à pétrole. Ils étaient toujours faits avec les matériaux que l'on trouve à profusion sur les champs de bataille, c'est-à-dire les douilles d'obus."De véritables bijoux ciselés dans les tranchéesMais on trouve aussi des objets dont la vocation était moins utilitaire, comme des bagues "la guerre n'avait épargné aucun corps de métier et on a retrouvé dans les tranchées des ciseleurs, des bijoutiers qui faisaient des bagues. En France, on n'avait pas d'aluminium à l'époque et les soldats le récupéraient donc au péril de leur vie. Ils récupéraient des ogives ou des obus qui n'avaient pas éclaté pour faire ces objets." Malgré un outillage rudimentaire, certains objets fabriqués par les soldats sont très fins. Tous ne sont pas en métal le travail du bois avait aussi sa place dans les tranchées. En témoigne la magnifique canne brandie par Christian Bourg "elle comporte un serpent lové avec deux lézards et le pommeau se termine par une chouette. Il est gravé "Verdun code 304", alors n'oublions pas que l'an prochain, on va commémorer le centenaire du début de la bataille de Verdun !" Le musée a reçu une reconnaissance officielle puisqu'il a été labellisé par la mission du centenaire de la première guerre Mondiale. Il se visite uniquement sur rendez-vous ; les réservations peuvent se faire à l'adresse durée de la vidéo 04 min 58 A Clermont-Ferrand, un petit musée privé expose l'artisanat des tranchées • ©France 3 Auvergne
Cet article date de plus de trois ans. Entre les combats, pour tromper l'ennui ou calmer leurs angoisses, les soldats de la Grande Guerre se sont parfois transformés en artistes. A l'occasion du centième anniversaire de l'armistice de 1918, le château de Lourmarin dans le Vaucluse présente l'exposition, "L'art dans les tranchées". A découvrir jusqu'au 30 avril 2019. Article rédigé par France Télévisions Rédaction Culture Publié le 10/11/2018 1153 Temps de lecture 1 min. Objets, bijoux, dessins et gravures... Près 150 pièces issues de la collection d'un passionné d'Histoire, sont présentés au château de Lourmarin dans le Vaucluse. Des objets fabriqués par les poilus à partir du cuivre de douilles d'obus. Des œuvres qui montrent comment dans la rudesse de leurs conditions de survie, ces hommes ont réussi à transcender la douleur et la peur pour laisser une trace de ce qu'ils étaient en train de vivre. Un témoignage unique qui permet de mieux comprendre le quotidien de ces soldats. Reportage France 3 Provence-Alpes P. Fabregues / O. Ducros-Renaudin / E. Guez Dans toutes les expositions présentées à travers la France à l'occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre Mondiale, celle château du Lourmarin se veut très pédagogique. Les organisateurs espèrent d'ailleurs accueillir de nombreuses familles. "C'est une manière d'expliquer la guerre aux enfants de façon humaine. J'espère qu'ils pourront mieux comprendre l'histoire de ce conflit avec cette exposition" explique Janet Mead, mandataire culturelle du Château de Lourmarin. Au-delà de cette exposition, le concept d'art des tranchées est une désignation qui dépasse le premier conflit mondial. Cette pratique artistique désigne tout création artisanale pratiquée par un homme ayant un rapport direct ou indirect avec un conflit armé et ses conséquences. Les objets répertoriés sous ce nom sont le plus souvent ceux qui ont été fabriqués lors des attentes sur le front pour occuper le temps entre deux attaques. Une activité qui est apparue dès la guerre de 1870, et qui s'est poursuivie lors des deux Guerres Mondiales. Les objets fabriqués étaient parfois troqués contre des cigarettes ou de la nourriture et étaient offerts comme souvenirs aux familles lorsque les soldats rentraient chez eux. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Histoire
Publié le 10/11/2018 à 0913 Entre ses œuvres, inspirées de la Grande Guerre, des documents d'archives et des objets de l'artisanat des tranchées, Pierre Raynal va dévoiler un vrai trésor, le temps d'une exposition exceptionnelle. A voir demain, à Miélan. Sous sa grande discrétion, Pierre Raynal cache une âme d'artiste. Elle s'exprimera demain, à Miélan, à l'occasion d'une exposition consacrée à l'artisanat des tranchées. Au travers de ses œuvres, réalisées dans son atelier sur différents supports pierre, bois, plastique et aussi sur différents métaux dont des gravures sur douilles d'obus, ce féru d'histoire va transmettre au public ses connaissances et son savoir relatifs aux deux guerres mondiales. Le choix de ces matériaux, suffisamment malléables, lui permet de travailler en creux et en relief et de projeter le dessin dans une autre dimension graphique et plastique en sublimant le trait qui renforce le sujet. Cela exprime ma passion pour les images traitant de l'histoire et de l'actualité collectées au travers de reportages et autres supports de documentation», explique Pierre Raynal. L'estampe renforce par son contraste un témoignage plus fort, en renouant avec une tradition perpétuant le récit de la mémoire. A l'occasion du centenaire de l'Armistice de 1918, Pierre Raynal a donc eu l'idée d'organiser dans son village natal où il réside toujours une exposition de ses œuvres. Grand passionné d'histoire des guerres mondiales, il donnera également une conférence sur l'artisanat des tranchées avec des thèmes particuliers, pays par pays. Les poilus pratiquaient cet artisanat dans les périodes de répit au cœur des tranchées ou dans les campements en seconde ligne. Leurs créations étaient toutes réalisées avec les moyens et matériaux disponibles, c'est-à-dire à partir de douilles d'obus vides, de fusées, têtes d'obus, collectés sur le champ de bataille tout proche. Faciles à transporter, elles tenaient dans la musette du fantassin», rappelle-t-il. Ces objets métalliques étaient ainsi transformés en vases, en briquets, en coquetiers fabriqués avec des têtes d'obus à gaz, en boîtes à tabac, en lampes à pétrole, en bougies à essence et même en bagues. Les morceaux de métal étaient fondus, découpés, soudés puis gravés et ornés. Beaucoup d'ingéniosité était déployée dans l'artisanat de tranchée … les outils pour graver, poinçonner, tailler étaient fabriqués eux aussi à partir de matériaux de récupération», poursuit le Miélanais. Cet artisanat a prospéré pendant la guerre car il occupait l'esprit des soldats, leur permettait de se déconnecter de l'horreur, de gagner quelques sous, de faire des cadeaux, d'échanger pour obtenir de la nourriture et du tabac. Certaines œuvres étaient vendues aux enchères pour soutenir l'effort de guerre. Demain, à Miélan, Pierre Raynal va reconstituer tout un atelier de tranchée avec les techniques utilisées à cette époque. De très nombreux objets authentiques, réellement fabriqués dans les tranchées, seront exposés. Expo d'un jour L'exposition mise sur pied par Pierre Raynal sera ouverte au public uniquement demain, de 10 heures à 18 heures, à Miélan. Elle se tiendra sur deux sites la salle polyvalente et le syndicat d'initiative. La ville de Miélan s'est associée à cet événement, ainsi que l'association Au Fil de l'Histoire qui exposera de nombreux objets uniformes, lettres de poilus et autres objets commémoratifs. A noter également la présence de Michel Augé, président de l'Amicale des 88e et 288e régiments d'infanterie territoriale d'Auch.
objets fabriqués par les poilus dans les tranchées